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Affaire Tariq Ramadan : Ce que révèle la dernière plainte de la plaignante suisse



Une plainte en diffamation a été déposé par « Brigitte », "Maimouna”, la plaignante suisse devant la justice helvétique pour calomnie. A l’origine de cette plainte on trouve, non pas les nombreuses révélations du livre concernant ses mensonges, mais un tout petit passage écrit au conditionnel. Le litige concerne quelques lignes du livre de Tariq Ramadan, Devoir de Vérité, écrites au conditionnel et rapportant ce que des proches de la plaignante auraient suggéré en réponse à la question de savoir pourquoi elle avait déposé cette soudaine plainte : « Des individus l’auraient poussée à agir ainsi contre d’importantes rétributions ». La plaignante suisse a donc choisi d’attaquer le livre pour calomnie sur ce seul point : un discours rapporté qui émet une hypothèse. Pourtant ce que le livre révèle est bien plus significatif et grave : des collusions, des mensonges et des contradictions.


Les mensonges de « Brigitte »


Le livre de Tariq Ramadan mentionne, entre autres, ce que la Brigade Criminelle a découvert concernant les liens entre Brigitte et Christelle, la deuxième plaignante française : les deux femmes se connaissent en effet depuis 2008.


Une vingtaine de photos de Brigitte ont été retrouvées dans l’ordinateur de la plaignante française, attestant de leur lien ancien. Christelle était donc en contact avec la plaignante suisse avant même d’avoir rencontré Tariq Ramadan.

D’autre part, comme l’explique l’islamologue dans son livre, Devoir de Vérité, un échange de messages a été retrouvé par la Brigade Criminelle entre une personne se faisant appeler « Sarah » et Christelle, se faisant appeler « Nathalie ». Les deux femmes parlent de piéger Tariq Ramadan dans une chambre d’hôtel et de faire venir un paparazzi qui prendrait des photos. « Sarah » dit qu’elle est en contact avec une personne qui écrit un livre contre Tariq Ramadan et lui aurai demandé d’y participer. Dans son livre, Tariq Ramadan souligne que « Sarah » est certainement Brigitte selon le contenu des messages et les éléments réunis par la Brigade Criminelle. Brigitte ne porte pas plainte sur ces éléments essentiels qui révèlent pourtant sa possible implication dans l’organisation d’un piège.


Elle ne conteste pas avoir harcelé Tariq Ramadan pendant des années et avoir pris contact avec des membres de sa famille et des journalistes dans le but de salir sa réputation. Pendant dix ans, et jusqu’à quelques semaines avant sa plainte, elle n’a jamais fait mention de viol.



Ce que dit « Devoir de Vérité »


Le livre, Devoir de Vérité, rentre dans le détail des plaintes qui se sont avérées, comme l’enquête de la Brigade Criminelle le prouve, mensongères.


Concernant « Brigitte », Tariq Ramadan parle de sa volonté de tendre un piège à l’intellectuel et de salir sa réputation mais également de ses liens avec les autres plaignantes, du fait qu’elle n’a jamais parlé de viol avant de déposer sa plainte, ainsi que de ses liens anciens avec les ennemis connus de Tariq Ramadan. Le livre mentionne Caroline Fourest, Alain Soral, Khalil Zeguendi, Lucia Canovi, Maamar Metmati et Majda Bernoussi. Il mentionne que l’avocat de Christelle, Me Morain, se serait rendu en Suisse pour la rencontrer avant même le dépôt de sa plainte. Sur tous ces points, le conseil de « Brigitte » ne dit mot dans sa plainte ce qui, logiquement, confirme le contenu du livre de Tariq Ramadan et sonne comme un aveu quant à la position très inconfortable de la plaignante suisse.


« Cette plainte pour calomnie dit plus sur la vérité qu’elle tait que sur le passage au conditionnel qu’elle incrimine. Ce que révèle cette curieuse plainte c’est que les vérités et les faits rapportés sur quatre pages du livre ne sont pas attaquables, sûrement parce qu’ils sont confirmés par l’enquête poussée de la brigade criminelle.» relève une source proche du dossier.

Cette plainte pour calomnie se retourne contre son auteure. Elle est un écran de fumée que les médias suisses ont aussi alimenté. La vérité que veut cacher cette plainte, est que les plaignantes étaient en contact, entre elles et avec les ennemis de Tariq Ramadan, avant même leur rencontre, et qu’ensemble elles espéraient le piéger. Les juges ont affaire à des femmes qui planifient et manipulent et en aucun cas à des femmes « sous emprise ».


Claire Baudin

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