google-site-verification: google5eb474f3c051ee2d.html L'île de Bornéo : les dangers d’une déforestation de masse
top of page
Rechercher

L'île de Bornéo : les dangers d’une déforestation de masse





L’île de Bornéo est un vaste territoire en Asie du sud-est divisé entre l’Indonésie, la Malaisie et Brunei. Cette île est historiquement connue pour ses larges forêts tropicales et sa riche diversité d’espèces animales et végétales.


Depuis 2 décennies, l’activité humaine et l’économie globale sont devenues des menaces pour l’écosystème de cet abondant refuge écologique. Des centaines d’espèces sont en danger d’extinction ou forcées de quitter leurs habitats pour cause principale de l’exploitation de l’huile de palme.

L’huile de palme est aujourd’hui l’huile la moins chère à produire et donc la plus rentable dans l’industrie agroalimentaire. Les terrains propices à la production des palmiers sont très recherchés par les grands groupes agroalimentaires mais aussi par de nombreuses banques d’investissements pour leurs forts potentiels financiers que l’exploitation de cette huile représente.


Aujourd’hui l’Indonésie est le 1er exportateur d’huile de palme au monde - plus de la moitié viennent d’Indonésie et environ 35% de Malaisie.

Cette explosion de la demande autour de l’huile alimentaire crée beaucoup de déséquilibre et est à long terme dangereuse pour l’homme comme pour les animaux.

La privatisation des territoires pour exploiter les forêts engendre le déplacement des populations locales et les force à s’adapter à un autre mode de vie, dans un autre environnement. Les orangs outangs, rhinocéros de Sumatra, éléphants pygmées de Bornéo, tigre de Bornéo et une multitude d’espèces végétales et animales sont en voie d’extinction dans cette zone riche en biodiversité. Il est crucial pour la survie de ces animaux et de l’ensemble de l’écosystème de cette zone de cesser l’activité humaine intensive.


D’environ 250 000 individus dans le monde dans les années 70 à près de 50 000 aujourd’hui, le nombre d’orang-outan est en forte décroissance chaque année principalement en raison de la perte de leurs habitats due à la déforestation.

Les orangs outangs sont les principaux habitants de l‘île de Bornéo et si rien n’est fait, à cette fréquence, leur espèce est amenée à disparaître dans les quelques années à venir.

La pérennité de leur population est très fragile face à l’activité humaine. La reproduction des orangs outang prend du temps, ils se reproduisent environ tous les 5 ans et peuvent parfois attendre 10 années avant de donner naissance à un autre petit ou parfois avec chance à des jumeaux.


De l’autre côté de la chaine de production de cette huile présente dans la majorité des produits alimentaires transformés, un risque sur la santé du consommateur est tout de même considéré :


  • L’exploitation des palmiers à huile représente sur le long terme une menace pour les hommes.

  • Le défrichage des forêts tropicales pour créer des cultures de palmiers développe des gaz à effet de serre important dont principalement le CO2. Record en 2015 : 2 Milliard de tonnes de Co2 émis pour 16000 km de forêts brulées en Indonésie.

  • La biomasse n’est largement plus suffisante pour équilibrer le carbone dans l’air en l’absorbant et les maladies respiratoires se développent dans les villages voisins à cause des défrichages intensifs des forêts et du déploiement des particules nocives causé par les combustions des palmiers.


Certaines études dénoncent un lien entre l’huile de palme et les cellules cancéreuses en raison des esters glycidyliques d'acides gras produits lorsque l’huile végétale est chauffée à plus de 200 degrés (processus de raffinement) pour les incorporer à d’autres produits alimentaires ou cosmétiques.


Les Orangs outangs sont considérés comme les jardiniers de la forêt en parsemant les graines d’une multitude de fruits appartenant à leur régime alimentaire à travers la forêt et la maintiennent en bonne santé.

Du bon équilibre des forêts s’appuie sur des milliers d’espèces dont l’homme fait partie mais qu’il a tendance à oublier pour l’économie aux dépens de l’essentiel.


kevin Allagapen


bottom of page