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Tariq Ramadan : un tournant dans le dossier

Dernière mise à jour : 26 avr. 2019





Tariq Ramadan a été entendu à sa demande par les juges ce lundi. Une audition qui a duré plus de deux heures où l'islamologue et son avocat Me Marsigny ont pu s'expliquer sur certains points du dossier et surtout exposer de nouvelles preuves qui prouvent une fois de plus qu'il n'y a jamais eu viol.


Une parole libérée


“Sa parole est enfin libérée et il en est soulagé”, explique Me Emmanuel Marsigny à la presse à l’issue d’une audition de près de deux heures demandée par Tariq Ramadan. L’avocat a notamment annoncé que des éléments versés au dossier récemment “démontrent que les parties civiles ont menti et que les relations sexuelles ont été parfaitement souhaitées, consenties et même par la suite de nouveau recherchées”.


Le professeur, se sachant totalement innocent mais aussi confiant en la justice, a été plongé dans une campagne de lynchage violente et sans précédent depuis le début et qui n’a jamais cessé jusqu’à ce jour. Face à des accusations " profondément salissantes" il n'avait jusqu'à aujourd'hui, pas pu rétablir la vérité. Les conditions de son incarcération, la véhémence des juges, la folie destructrice de certains médias, et les accusations profondément salissantes et dégradantes des deux femmes ne lui ont plus permis de libérer sa parole.


“Quoi que l’on en pense, le mensonge de Tariq Ramadan n’est pas criminel, tandis que ceux de la partie civile le sont, puisqu’il s’agit de fausses accusations de viol qui semblent totalement préméditées.” Souligne une source proche de l’enquête.


Des SMS qui prouvent qu'il n'y a jamais eu viol


" Viens me voir à Dijon on pourrait profiter un peu l'un de l'autre tu penses pas (...) Envie de prendre mon temps pour te découvrir (...) t'apaiser avec mes caresses et ma douceur mon lion (sic) t'es le seul homme qui me fait cet effet..." écrit Henda Ayari à Tariq Ramadan le 17 septembre 2012. Date ultérieure à la période où le viol présumé aurait eu lieu. Un message parmi des centaines d'autres qui ont tous la même teneur affective ou sexuelle.

“Ces éléments (...) démontrent de manière éclatante qu’il n’y a jamais eu viol”, souligne Me Marsigny, “Les messages entre M. Ramadan et ses accusatrices ne laissent aucun doute quant à la nature des jeux sexuels auxquels les uns et les autres avaient l’intention de se livrer et se sont livrés de manière parfaitement consentante.”


L'accusatrice Paule Emma Aline, très agressive sur les réseaux sociaux, est elle aussi définitivement mise a mal par les textos qu'elle a envoyés à l'intellectuel faisant état d'un total consentement. « Sur l’un de ces SMS, [Christelle] indique notamment qu’elle serait partie si elle avait passé un mauvais moment, explique Me Marsigny. Sur un autre, elle dit que la peau de M. Ramadan lui manque… Cela veut bien dire qu’elle a menti pendant des mois. »

D’autre part, un des volets importants de l’enquête qui devrait être soulevé dans les temps à venir concerne les collusions entre les deux accusatrices. Elles échangent depuis 2009, entre elles mais aussi, entre autre, avec Caroline Fourest, ou encore Jean-Claude Elfassi, deux ennemis notoires de Tariq Ramadan.



Aussi, le lien entre Paule Emma Aline et “Brigitte”, la plaignante de Suisse, et ce depuis 2009, sont des éléments extrêmement importants puisqu’au début du dossier, les juges d’instruction justifiaient la cohérence des plaintes par la cohérence des récits des accusatrices entre elles. Or, 9 mois plus tard, l’enquête prouve qu’elles se connaissent et échangent depuis des années à ce sujet sans jamais évoquer un quelconque viol.


Une nouvelle demande de remise en liberté


Me Marsigny a annoncé qu’il avait déposé une nouvelle demande de remise en liberté et qu’une plainte pour dénonciation calomnieuse et de crimes imaginaires suivrait.


C'est donc un tournant dans le dossier puisque les plaignantes vont devoir expliquer "pourquoi et comment" elles ont menti et faire face, elles aussi à un autre volet judiciaire dont elles seront les accusées.  

C’est aussi le moment de s’interroger, comme nous invite Me Marsigny à le faire, sur la libération de la parole des hommes face aux potentielles fausses accusations de viol. Car si le mouvement #Metoo a amené le meilleur, il semblerait qu’aujourd’hui dans le cadre de certaines enquêtes, nous soyons confrontés au pire : le mensonge, la préméditation et les collusions. 


Réveil Citoyen

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