16 films d'horreur à ne pas manquer d'A24

16 films d’horreur à ne pas manquer d’A24

Par Anissa Chauvin

A24 est devenu une référence dans le genre de l’horreur, proposant des films qui repoussent les limites et redéfinissent la peur. Du thriller psychologique aux horreurs surnaturelles, ces films créent des expériences inoubliables. L’approche unique d’A24 en matière de narration se concentre sur la tension, l’atmosphère et la profondeur émotionnelle. Beaucoup de ces films explorent des thèmes sombres comme le chagrin, l’isolement et les traumatismes, ce qui les distingue du monde de l’horreur. Qu’il s’agisse d’un thriller lent ou d’un cauchemar intense et choquant, les films d’horreur d’A24 ne manquent jamais de laisser un impact durable.

Héréditaire (2018)

Une exploration effrayante du deuil et des traumatismes familiaux, Héréditaire suit les événements tragiques qui se déroulent après la mort de la matriarche de la famille Graham. Alors qu’Annie, interprétée par Toni Collette, tente de faire face à sa perte, de sombres secrets sur le passé de sa famille commencent à faire surface, conduisant à une série d’événements inquiétants.

Le film est connu pour sa tension lente et ses visuels dérangeants. Les performances, en particulier celles de Collette, ont été saluées pour leur profondeur émotionnelle. Héréditaire mélange l’horreur psychologique avec des éléments surnaturels, créant un récit obsédant qui persiste longtemps après le générique.

La sorcière (2015)

Situé dans la Nouvelle-Angleterre du XVIIe siècle, La sorcière est un film d’horreur à combustion lente qui aborde les thèmes du fanatisme religieux et de l’isolement. L’histoire est centrée sur une famille puritaine qui commence à se désagréger lorsqu’elle soupçonne qu’une sorcière vit dans les bois près de sa ferme.

Le film se distingue par son atmosphère envoûtante, largement motivée par ses dialogues fidèles à l’époque et ses visuels troublants. C’est une masterclass en tension, où chaque instant de silence apparaît comme une menace potentielle. La partition troublante et la mise en scène atmosphérique en font un incontournable pour les fans d’horreur lente.

Le meurtre d’un cerf sacré (2017)

Un thriller psychologique avec des éléments d’horreur, Le meurtre d’un cerf sacré raconte l’histoire d’un chirurgien cardiothoracique dont la vie commence à se dégrader après s’être lié d’amitié avec un adolescent en difficulté. Le ton étrange et l’atmosphère troublante du film entraînent les spectateurs dans une histoire cauchemardesque de culpabilité et de vengeance.

Les performances de Colin Farrell et Nicole Kidman sont effrayantes, car le film explore les thèmes de la moralité, du destin et de la famille. Avec son rythme lent et sa tension croissante, Le meurtre d’un cerf sacré est un film désorientant qui tient le public en haleine tout au long.

Salle verte (2015)

Un film d’horreur de survie tendu, Chambre verte suit un groupe punk qui est témoin par inadvertance d’un crime violent dans un club isolé appartenant à des néo-nazis. Piégés dans les lieux, ils doivent lutter pour leur survie face à la menace d’agresseurs de plus en plus violents.

Le film est une expérience implacable, caractérisée par une violence intense et un sentiment de claustrophobie alors que les membres du groupe tentent de s’échapper. La mise en scène de Jeremy Saulnier crée un récit captivant, aussi épuisant sur le plan émotionnel que passionnant, faisant Chambre verte un incontournable dans le catalogue d’A24.

Midsommar (2019)

Milieu du jour est un film d’horreur de jour qui renverse le décor traditionnel d’obscurité et de nuit de la plupart des films d’horreur. Le film suit un groupe d’amis qui se rendent en Suède pour assister à un festival du solstice d’été, pour découvrir que ce village apparemment paisible recèle des secrets troublants.

Les images choquantes et les rituels profondément troublants du film créent une marque d’horreur unique. C’est un mélange d’horreur populaire et de terreur psychologique, avec un accent sur le chagrin, les traumatismes et la nature inquiétante de la pensée de groupe. La mise en scène d’Ari Aster et la puissante performance de Florence Pugh en font un incontournable du catalogue d’horreur d’A24.

Défense (2014)

Défense est l’une des entrées les plus bizarres de la collection d’horreur A24, mélangeant des éléments d’horreur, de comédie et d’horreur corporelle. Le film raconte l’histoire d’un animateur de podcast attiré dans un endroit éloigné par un homme excentrique qui envisage de le transformer en morse.

Même si le principe peut paraître absurde, Défense crée une atmosphère unique et troublante à travers ses transformations grotesques et ses images troublantes. La mise en scène décalée de Kevin Smith et la prémisse bizarre du film en font un film culte pour les fans d’horreur dotés d’un sens de l’humour noir.

Sainte Maud (2019)

Sainte Maud raconte l’histoire d’une infirmière profondément religieuse qui devient obsédée par le sauvetage de l’âme de sa patiente, une femme mourante. À mesure que son obsession s’approfondit, l’emprise de Maud sur la réalité commence à glisser, conduisant à une descente dans la folie.

Le film est une pièce d’horreur psychologique qui explore les thèmes de la foi, de la culpabilité et de l’isolement. C’est une expérience lente et troublante qui crée des tensions à cause de la détérioration de l’état mental de Maud. La performance de Morfydd Clark dans le rôle de Maud est captivante, alors que le film explore sa descente dans la folie.

Une histoire de fantômes (2017)

Une méditation obsédante sur le temps, le chagrin et la perte, Une histoire de fantômes suit un fantôme récemment décédé qui s’attarde dans son ancienne maison, regardant la vie avancer sans lui. Le film est une exploration contemplative de l’au-delà, racontée à travers une narration minimaliste et de longs plans persistants.

Le rythme méditatif et les thèmes philosophiques du film en font une expérience unique dans le genre de l’horreur. Il se concentre moins sur les peurs traditionnelles que sur les aspects émotionnels et existentiels de la mort et du passage du temps, ce qui en fait une expérience profondément réfléchie et obsédante.

Le phare (2019)

Le phare est un film d’horreur psychologique qui explore les esprits bouleversés de deux gardiens de phare isolés sur une île désolée. Au fil des jours, leur santé mentale commence à se détériorer, entraînant des visions troublantes et une rupture dans leur relation.

Le film est une classe de maître en matière d’atmosphère, avec Robert Eggers créant un environnement claustrophobe et déroutant. Les performances de Willem Dafoe et Robert Pattinson sont intenses, ajoutant des couches de folie à l’histoire. Avec ses visuels austères en noir et blanc et son ton troublant, Le phare laisse aux téléspectateurs un sentiment de terreur qui persiste longtemps après le visionnage.

Sous la peau (2014)

Un mélange effrayant de science-fiction et d’horreur, Sous la peau met en vedette Scarlett Johansson dans le rôle d’un extraterrestre qui s’attaque aux hommes en Écosse. Le film explore la conscience croissante de l’extraterrestre de son humanité alors qu’elle est aux prises avec les implications morales de ses actes.

Le rythme lent et l’atmosphère étrange du film en font une expérience obsédante. Il remet en question les tropes d’horreur conventionnels en proposant une vision philosophique unique du genre. La performance de Johansson, associée à des visuels troublants, crée un film à la fois stimulant et terrifiant.

Homard (2015)

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un film d’horreur traditionnel, Le homard mélange comédie noire et horreur psychologique. Situé dans une société dystopique où les célibataires doivent trouver un partenaire dans les 45 jours sous peine d’être transformés en animal, le film explore l’absurdité de l’amour et des relations d’une manière effrayante et surréaliste.

La prémisse étrange et l’humour pince-sans-rire du film créent une atmosphère surréaliste qui devient de plus en plus inquiétante. Avec un scénario intrigant et des performances remarquables, Le homard se démarque comme un film stimulant et troublant qui amène les spectateurs à remettre en question les normes sociétales et les relations personnelles.

Une fille rentre seule à la maison la nuit (2014)

Ce film d’horreur iranien, décrit comme un « western spaghetti avec des vampires », suit une jeune femme qui erre la nuit dans les rues d’une ville désolée, s’attaquant aux hommes. Le film combine l’horreur avec la romance et une touche de noir, créant une atmosphère unique et envoûtante.

Le style minimaliste du film et sa cinématographie austère en noir et blanc lui confèrent une sensation intemporelle et étrange. Son mélange des genres et son exploration de la solitude et des dynamiques de pouvoir en font un incontournable du catalogue d’A24, offrant une nouvelle vision du genre vampire.

La Maison du Diable (2009)

Situé dans les années 1980, La maison du diable suit une jeune femme qui accepte un travail de baby-sitting dans une maison isolée, pour découvrir de sombres secrets qui s’y cachent. Le film utilise une tension lente et des éléments d’horreur rétro pour créer un sentiment de terreur imminente.

L’esthétique nostalgique du film, combinée à sa tension qui se construit lentement, crée une expérience captivante. Il capture avec succès l’esprit de l’horreur des années 80 tout en offrant un récit effrayant et plein de suspense. L’acte final offre une récompense choquante qui persiste longtemps après la fin du film.

La fille du manteau noir (2015)

Un film d’horreur surnaturel inquiétant, La fille du manteau noir se concentre sur deux filles coincées dans leur internat pendant les vacances d’hiver. Alors que d’étranges événements se déroulent, ils se rendent compte que quelque chose de sinistre se cache dans l’ombre de l’école, leur sombre passé jouant un rôle dans les horreurs auxquelles ils sont confrontés.

L’atmosphère envoûtante du film et la révélation progressive de ses secrets effrayants en font un incontournable du genre. Sa narration non linéaire crée un sentiment de mystère et de malaise, et les performances de Kiernan Shipka et Emma Roberts ajoutent de la profondeur aux thèmes troublants du film.

La Transfiguration (2016)

Ce film d’horreur surnaturel suit un adolescent troublé nommé Milo, qui se prend pour un vampire. Alors qu’il est aux prises avec ses sombres pulsions, il rencontre une fille nommée Sophie, dont le passé troublé complique leur relation.

Le film explore les thèmes du traumatisme, de l’isolement et du désir d’évasion, mêlant l’horreur psychologique au surnaturel. Les performances subtiles et l’horreur discrète créent un film à la fois effrayant et émouvant, faisant La Transfiguration une expérience unique et stimulante.

Les Ténèbres et les Méchants (2020)

L’obscurité et le méchant est un film d’horreur à combustion lente qui suit deux frères et sœurs qui retournent dans leur ferme familiale pour prendre soin de leur père mourant. En passant du temps là-bas, ils commencent à vivre des événements étranges et terrifiants, réalisant que quelque chose de bien plus sinistre est en jeu.

Le film est une exploration effrayante de la famille, de la mort et de la culpabilité, avec une atmosphère lourde qui atteint un point culminant terrifiant. Son approche minimaliste de l’horreur rend chaque moment terrifiant d’autant plus efficace. Les visuels obsédants et la conception sonore étrange créent un sentiment d’effroi qui imprègne tout le film.

Cet article a été initialement publié sur Reveil citoyen média.

Anissa Chauvin