Halloween est une période propice aux divertissements effrayants, mais tous les méchants ne sont pas conçus pour faire peur. Certains des personnages les plus mémorables suscitent plus de rire que de peur, ce qui les rend parfaits pour un public plus jeune. Des monstres maladroits aux fantômes incompris, ces méchants offrent une vision légère d’Halloween, offrant des pitreries décalées et des moments comiques qui ne manqueront pas de divertir. Qu’ils soient plus maladroits que menaçants ou tout simplement un peu désemparés, ces personnages montrent qu’être idiot peut être aussi amusant qu’effrayant.
L’escouade des monstres (L’escouade des monstres)
Dans The Monster Squad, les monstres classiques de l’horreur, le monstre de Frankenstein, Dracula, la Momie, l’Homme-Loup et l’Homme-Gill, sont décrits comme des méchants maladroits qui sont tout sauf terrifiants. Dracula, le chef supposé du groupe, est théâtral et enclin aux discours dramatiques, mais sa capacité à faire du mal est risible, surtout lorsqu’elle est associée à un groupe de monstres excentriques. L’Homme-loup est plus une nuisance grincheuse qu’une bête redoutable, tandis que les mouvements lents et maladroits de la Momie en font plus un personnage comique qu’une véritable menace. Les méchants sont toujours dangereux en théorie, mais leur exécution dans le film les fait paraître maladroits, surtout lorsqu’ils sont déjoués par un groupe d’enfants ingénieux.
Le monstre de Frankenstein, souvent considéré comme une figure tragique dans les films précédents, est ici plutôt un personnage bon enfant et incompris. Il n’est pas la brute monstrueuse à laquelle on pourrait s’attendre ; au lieu de cela, il a une innocence enfantine et est presque traité comme l’animal de compagnie du groupe dans certaines scènes. Sa maladresse lorsqu’il interagit avec les enfants, surtout lorsqu’il est confus par le monde moderne, offre un contraste attachant avec son portrait terrifiant d’origine. L’ensemble des méchants est si décalé et ridicule qu’ils finissent par être plus amusants qu’effrayants, faisant de The Monster Squad un favori d’Halloween pour le jeune public.
Casper (Casper le fantôme amical)

Casper, le sympathique fantôme, est l’un des personnages d’Halloween les plus célèbres qui séduit les enfants pour sa nature douce et son humour innocent. Contrairement à la plupart des fantômes, Casper ne souhaite effrayer personne. En fait, son objectif principal est de se faire des amis et de trouver de la compagnie dans un monde où il se sent isolé en raison de son statut fantomatique. Plutôt que de se cacher dans l’ombre ou de provoquer un chaos effrayant, Casper est souvent vu en train d’essayer de se connecter avec les autres, ce qui conduit à des situations où ses efforts sont mal compris ou conduisent à plus de maladresse que de véritables frayeurs.
Les interactions de Casper avec les vivants sont remplies d’humour et de charme, surtout lorsqu’il essaie d’aider les gens à sa manière maladroite. Son approche comique des méfaits fantomatiques, comme ses tentatives infructueuses pour effrayer les autres ou ses pitreries mignonnes lorsqu’il interagit avec les personnages humains, le rend plus idiot que sinistre. Il est peut-être un fantôme, mais il est plus susceptible de faire sourire le public que de lui faire peur. L’innocence enfantine et le désir d’amitié de Casper en font l’un des personnages d’Halloween les plus attachants et les plus drôles, prouvant que même le surnaturel peut avoir un côté loufoque.
La méchante sorcière de l’Ouest (Le Magicien d’Oz)

Alors que la méchante sorcière de l’Ouest dans Le Magicien d’Oz est censée être un antagoniste effrayant, son portrait semble plus idiot qu’effrayant, en particulier auprès du jeune public. Sa peau verte et son rire ricanant emblématique sont certainement destinés à susciter la peur, mais ses explosions dramatiques et ses crises de colère fréquentes la réduisent souvent à une figure de ridicule plutôt que de terreur. La façon dont elle réagit à chaque revers, surtout lorsque ses plans tournent mal, la fait paraître plus comique que méchante. Elle n’hésite pas à invoquer ses singes volants, mais même eux sont loin d’être intimidants, se retrouvant souvent dans des situations délicates qui soulignent encore davantage son inefficacité et sa méchanceté.
Sa phrase emblématique : « Je t’aurai, ma jolie, et ton petit chien aussi ! » est censé paraître menaçant, mais la prestation exagérée rend souvent difficile de la prendre au sérieux. Elle se retrouve souvent contrariée par Dorothy et ses amis des manières les plus ridicules, depuis sa fonte après avoir été aspergée d’eau jusqu’à ses pitreries avec le sablier enchanté. Cette combinaison d’inefficacité et de méchanceté exagérée rend la méchante sorcière moins effrayante et davantage une source de soulagement comique, en particulier pour les jeunes téléspectateurs. Son incapacité à vaincre Dorothy et ses amis la transforme en un personnage presque risible, ajoutant une touche légère au conte classique.
Le trio fantomatique (Casper le fantôme amical)

En plus de Casper, Casper the Friendly Ghost présente également le Ghostly Trio, un groupe de trois esprits espiègles et maladroits qui ajoutent au ton léger du film. Ces trois fantômes, Fatso, Stinkie et Stretch, sont loin des esprits menaçants typiques qui hantent les gens. Au lieu de cela, ils sont décrits comme maladroits, maladroits et souvent carrément idiots. Ils essaient d’effrayer les autres, mais leurs pitreries réussissent rarement, et leurs tentatives finissent généralement par provoquer plus de chaos pour eux-mêmes que pour leurs victimes prévues. Leurs personnalités loufoques les rendent à la fois drôles et attachants, les transformant plus en un soulagement comique qu’en une réelle menace.
Fatso, le chef du trio, est souvent le plus farfelu, agissant comme le cerveau derrière leurs plans espiègles. Stinkie est connu pour son odeur nauséabonde, mais sa capacité à provoquer quelque chose qui ressemble à de la peur est minée par ses échecs constants. Stretch, le plus capable physiquement des trois, est toujours pris dans l’absurdité de leurs projets, aboutissant souvent à une comédie burlesque. Ensemble, ces fantômes offrent un équilibre parfait à la nature amicale de Casper, offrant un mélange d’amusement effrayant et d’humour léger. Leur comportement fantomatique excessif et leur absence de menace réelle les rendent plus comiques qu’effrayants, parfaits pour un film d’Halloween adapté aux enfants.
Les sœurs Sanderson (Hocus Pocus)

Les sœurs Sanderson de Hocus Pocus sont censées être les principaux méchants du film, mais leurs personnalités humoristiques et leurs pitreries idiotes les rendent moins menaçantes et plus adorables auprès des enfants. Le trio de sorcières, Winifred, Sarah et Mary, est loin des sorcières maléfiques typiques vues dans d’autres films d’Halloween. Winifred, le leader, est décrit comme trop dramatique et sujet à des crises de rage hilarantes, tandis que le comportement étourdi et coquette de Sarah la fait paraître plus maladroite que sinistre. Mary, la plus excentrique du groupe, a le nez pour flairer les enfants, mais ses manières maladroites la font paraître plus comique que menaçante.
Leur incompétence et leur incapacité à mener à bien leurs plans les font apparaître comme des méchants inefficaces. Malgré leurs pouvoirs magiques, ils sont fréquemment contrecarrés par les héros du film, souvent de manière comique et ironique. Les réactions exagérées des sœurs face à leur environnement et leurs interactions avec les enfants sont toujours drôles, et leurs querelles entre elles ne font qu’ajouter à leur charme. Ce mélange d’humour burlesque, de ratés magiques et de leur manque évident de capacité à véritablement susciter la peur fait des Sanderson Sisters un groupe de méchants d’Halloween mémorable, mais idiot.
Le Grand Méchant Loup (Les Trois Petits Cochons)

Dans le conte classique des Trois Petits Cochons, le grand méchant loup est décrit comme le méchant, mais ses intrigues exagérées et ses échecs répétés le rendent plus idiot qu’effrayant. Sa détermination à faire sauter les porcheries se heurte à un échec constant, et chacune de ses tentatives est minée par son incapacité à déjouer les cochons. Les tentatives répétées du loup pour souffler et faire sauter leurs maisons deviennent plus ridicules qu’effrayantes, d’autant plus qu’il est de plus en plus frustré à chaque échec. Ses pitreries, qu’il s’agisse de se faufiler dans les porcheries ou d’essayer de se déguiser, ajoutent une couche comique à son personnage.
Ce qui devrait être une histoire de peur et de danger se transforme en l’histoire d’un méchant dont l’excès de confiance est sa chute. Les erreurs répétées du loup, notamment lorsqu’il tente de se déguiser en autre chose, le rendent plus risible que terrifiant. Ses plans sont continuellement contrecarrés par l’intelligence des cochons, ce qui le fait ressembler moins à une menace qu’à un malheureux imbécile. Bien qu’il soit techniquement l’antagoniste, la pure incompétence et les mésaventures burlesques du Grand Méchant Loup font de lui un méchant idiot dont les enfants peuvent facilement rire plutôt que craindre.
Le Grinch (Comment le Grinch a volé Noël)

Le Grinch est l’un des méchants les plus emblématiques des histoires de Noël, mais sa transformation d’un marginal amer et vert en un personnage adorable le rend plus idiot que sinistre. Alors qu’il était initialement déterminé à voler Noël à Whoville, ses plans sont continuellement contrecarrés de manière comique. Les intrigues du Grinch sont pleines de moments extravagants, comme se faufiler dans des maisons habillées en Père Noël, pour se retrouver confus par la joie des Whos. Ses réactions exagérées à des choses comme le son des chants de Noël, ses tentatives infructueuses pour se faufiler devant les Whos et sa perplexité croissante face à leur esprit de vacances inébranlable ajoutent à l’humour.
Alors que son cœur grandit de trois tailles, le Grinch se révèle être plus un personnage incompris qu’un véritable méchant. Son passage du mal au bien est non seulement réconfortant, mais rempli de moments idiots où sa mauvaise humeur se transforme en affection. Ses interactions avec les Whos, en particulier sa perplexité initiale face à leur joie de Noël, ajoutent une couche de comédie à son personnage. À la fin, le Grinch devient un personnage bien-aimé, montrant que même le méchant le plus grincheux peut devenir idiot et attachant dans le bon contexte.
La Méchante Reine (Blanche Neige et les Sept Nains)

Alors que la Méchante Reine de Blanche-Neige et les Sept Nains est une méchante classique, sa jalousie exagérée et son obsession pour la beauté en font une figure plus comique que terrifiante. Elle s’inquiète constamment d’être « la plus belle de toutes », et ses crises dramatiques face à la beauté de Blanche-Neige la font paraître presque trop obsédée par la vanité. Son besoin constant de validation et ses transformations ridicules, comme lorsqu’elle se déguise en vieille colporteuse, réduisent sa méchanceté à quelque chose de presque ridicule.
Plutôt que d’être une figure imposante, les réactions exagérées de la Méchante Reine face à ses insécurités et ses échecs répétés à se débarrasser de Blanche-Neige en font une caricature d’une méchante reine. Les scènes dramatiques de ses intrigues et de sa tentative d’empoisonner Blanche-Neige sont minées par l’absurdité de ses actions. Cela fait d’elle davantage une méchante comique dont les émotions exagérées et les plans absurdes ajoutent de l’humour à l’histoire par ailleurs sombre.
L’Épouvantail (Le Magicien d’Oz)

Bien que l’épouvantail du Magicien d’Oz soit techniquement un compagnon de Dorothy et fasse partie de l’histoire centrale du film, il est souvent considéré comme plus idiot que sérieux. Bien qu’il aspire à un cerveau, les pitreries maladroites et la façon de penser humoristique de l’Épouvantail font de lui un personnage amusant. Son désir d’intelligence, associé à ses manières maladroites, procure un soulagement comique tout au long du film. Plutôt que d’être un personnage sérieux et maussade, l’innocence et la naïveté de l’Épouvantail en font l’un des personnages les plus légers de l’histoire.
Même lorsque l’épouvantail fait face au danger, sa bêtise ne le quitte jamais. Son incapacité à suivre les autres personnages au cours de leur voyage, combinée à ses répliques drôles et à sa comédie physique, le rend plus attachant qu’autre chose. Son humour involontaire est l’un des points forts du Magicien d’Oz, garantissant qu’il reste dans les mémoires comme l’un des personnages les plus adorables et les plus drôles du film.
Les Pirates (Peter Pan)

Les pirates de Peter Pan sont un équipage de méchants maladroits qui sont plus ridicules que menaçants. Dirigés par le tristement célèbre capitaine Crochet, ils sont souvent présentés comme incompétents dans leur poursuite de Peter Pan et des Lost Boys. Le capitaine Crochet, bien que censé être un pirate redoutable, est plus connu pour sa frustration constante et sa peur du crocodile qui le suit toujours. Sa peur exagérée du tic-tac dans l’estomac du crocodile et son incapacité à vaincre Peter Pan malgré de nombreuses tentatives le font paraître plus comique que menaçant.
Le reste de l’équipage pirate, du stupide Smee aux membres maladroits de l’équipage, ne fait qu’ajouter à la bêtise du groupe méchant. Ils gâchent souvent leurs propres plans et leurs échecs sont exploités pour rire plutôt que pour faire peur. Même leurs tentatives les plus dangereuses pour tendre une embuscade aux Lost Boys se terminent par des moments burlesques qui ont peu ou pas d’effet durable. Ce groupe de pirates est plus susceptible de susciter des rires que de susciter une véritable terreur, grâce à son comportement maladroit et à ses erreurs constantes.
Cet article a été initialement publié sur Avocat.

