13 instruments de mesure rares que les collectionneurs adorent trouver

13 instruments de mesure rares que les collectionneurs adorent trouver

Par Anissa Chauvin

Les instruments de mesure vintage continuent d’attirer l’attention des collectionneurs qui admirent leur ingéniosité et leur design. Ces objets ont été construits pour durer et ont joué un rôle essentiel dans les premiers travaux d’ingénierie, de navigation et d’arpentage. Beaucoup d’entre eux restent fonctionnels aujourd’hui, ajoutant encore plus de charme à leur caractère de collection. Ils nous rappellent une époque où chaque mesure comptait et où le savoir-faire était inégalé.

Règle à calcul Keuffel et Esser

La règle à calcul de Keuffel et Esser a été produite au début des années 1900 et est devenue un outil standard pour les ingénieurs et les mathématiciens avant l’introduction des calculatrices. Il présente une construction de précision en bois ou en métal avec des échelles finement gravées pour un calcul manuel précis. Les collectionneurs apprécient ces instruments pour leur rôle dans l’enseignement scientifique et les premiers projets d’ingénierie. Les modèles avec des étuis en cuir originaux ou des marques brevetées sont particulièrement recherchés. Selon le modèle et l’état, ces règles à calcul se vendent entre 150 $ et 600 $.

Les collectionneurs admirent les règles à calcul Keuffel et Esser car elles représentent le summum de la technologie de calcul manuel. L’héritage américain de la marque ajoute une valeur culturelle et historique. Les ingénieurs s’appuyaient autrefois sur ces outils pour réaliser des équations complexes bien avant que le calcul numérique n’existe. Beaucoup d’entre eux ont été utilisés dans les industries de guerre, ajoutant ainsi une importance supplémentaire. En posséder un, c’est comme tenir un morceau de l’histoire de l’ingénierie entre vos mains.

Sextant en laiton de Spencer, Browning and Co.

Produit au milieu du XIXe siècle, le sextant en laiton de Spencer, Browning and Co. était un instrument de navigation indispensable pour les marins. Son cadre en laiton finement gravé et son arc délicat permettaient aux navigateurs de mesurer les angles célestes avec une précision remarquable. Ceux-ci étaient souvent stockés dans des boîtes en acajou recouvertes de velours pour les protéger. En raison de leur savoir-faire et du nombre limité d’exemplaires survivants, les modèles authentiques peuvent coûter entre 1 000 et 2 500 dollars. Ils restent aujourd’hui parmi les objets de collection maritimes les plus admirés.

Les collectionneurs chérissent ces sextants car ils symbolisent la précision et l’aventure à l’âge d’or de la voile. Beaucoup comportent des gravures originales ou des insignes maritimes qui augmentent leur valeur. Un sextant bien conservé avec des miroirs et des lentilles d’origine est particulièrement apprécié. Chaque pièce raconte une histoire d’exploration et de mer. Leur design intemporel les rend recherchés aussi bien par les collectionneurs que par les passionnés d’histoire.

Micromètre Starrett n° 436

Le micromètre Starrett n° 436 a été fabriqué pour la première fois au début des années 1900 par la société LS Starrett dans le Massachusetts. Il est rapidement devenu un outil de mesure fiable pour les machinistes et les ingénieurs. Connu pour sa construction en acier et son mouvement fluide de broche, il établit une norme élevée en matière de mesure mécanique. Les premières éditions portant des marques de brevet et des boîtes en bois suscitent un fort intérêt des collectionneurs. Selon la rareté et l’âge, ceux-ci se vendent entre 200 et 800 dollars.

Les collectionneurs apprécient la façon dont le Starrett n° 436 combine histoire industrielle et savoir-faire mécanique. Il reflète une époque où les outils de mesure manuels étaient fabriqués avec beaucoup de soin et de durabilité. Les marquages ​​gravés et les réglages précis montrent une finition impressionnante. Certains modèles vintage ont été utilisés dans la production d’avions, ce qui leur confère un attrait historique supplémentaire. Cela fait du micromètre une trouvaille précieuse dans les cercles d’outils et de souvenirs industriels.

Théodolite d’arpenteur Troughton et Simms

Datant de la fin des années 1800, le théodolite Troughton et Simms était un instrument essentiel pour les arpenteurs-géomètres. Fabriqué en laiton et monté sur un trépied, il permettait de mesurer avec précision les angles horizontaux et verticaux. Les fabricants basés à Londres comptaient parmi les producteurs d’instruments scientifiques les plus respectés de leur époque. Les ensembles complets dans des caisses en bois ajustées restent hautement collectionnables. Selon l’état et l’exhaustivité, ils varient de 1 500 $ à 4 000 $.

Les collectionneurs apprécient ces théodolites pour leurs mécanismes complexes et leur importance historique dans la cartographie. Beaucoup ont été utilisés dans les premières enquêtes gouvernementales et ferroviaires, ajoutant ainsi à leur importance. Le savoir-faire impliqué dans l’alignement des lentilles et des cadrans démontre une compétence d’ingénierie raffinée. Les étuis originaux portant les étiquettes de l’entreprise augmentent encore plus leur valeur de collection. Un véritable modèle Troughton et Simms sert à la fois de relique scientifique et de pièce maîtresse d’exposition.

Ensemble de boussoles à dessin Dietzgen

La société Dietzgen a commencé à produire des compas à dessin au début du 20e siècle pour les architectes et les ingénieurs. Chaque ensemble comprenait de beaux instruments de fabrication allemande logés dans des étuis en bois ou en cuir doublés de velours. Ces outils ont été conçus pour le dessin de précision et les croquis techniques. Les ensembles complets de cette époque sont de plus en plus difficiles à trouver, en particulier ceux contenant tous les composants d’origine. Les prix du marché varient généralement entre 120 et 400 dollars.

Les collectionneurs admirent ces jeux de boussoles car ils allient art et utilité. Les pièces en laiton et en acier poli reflètent une époque où le dessin manuel exigeait une précision absolue. De nombreux décors ont été transmis de génération en génération d’architectes, leur conférant une valeur sentimentale et professionnelle. Les logos gravés ou les numéros de série les rendent encore plus collectionnables. Pour de nombreux passionnés, un ensemble Dietzgen capture la beauté des premiers savoir-faire techniques.

Baromètre des frères Elliott

Le baromètre Elliott Brothers a été fabriqué pour la première fois au milieu du XIXe siècle à Londres. Il mesurait la pression atmosphérique et était essentiel pour prédire les conditions météorologiques avant la technologie moderne. Son design élégant en laiton et sa construction en tube de verre le rendent à la fois fonctionnel et décoratif. Les versions intactes avec des échelles lisibles et des tubes en bon état sont des trouvailles rares. Selon le modèle, ils peuvent se vendre entre 500 $ et 1 800 $.

Les collectionneurs sont attirés par ces baromètres pour leur savoir-faire et leur héritage scientifique. Beaucoup étaient exposés sur des navires ou des laboratoires, ajoutant ainsi à leur charme historique. Certains étaient magnifiquement montés sur bois, alliant art et fonctionnalité. Les marquages ​​et les numéros de série du fabricant d’origine augmentent considérablement la valeur. Ces instruments rappellent comment la science météorologique a évolué grâce à l’observation pratique.

Planimètre KandE Paragon

Introduit par Keuffel et Esser au début des années 1900, le planimètre Paragon était un instrument remarquable utilisé pour mesurer des zones sur des cartes ou des dessins. Il se compose d’un bras mécanique et d’un point de traçage qui convertit le mouvement en lectures numériques. Les ingénieurs et les architectes s’y sont appuyés avant que les outils numériques ne deviennent monnaie courante. Les modèles originaux en état de marche se vendent entre 250 et 900 dollars. Le boîtier en métal gravé et l’élégant mouvement mécanique attirent les collectionneurs.

Les collectionneurs apprécient le planimètre Paragon car il relie l’art et la science. Le mouvement fluide de ses roues et cadrans donne un aperçu des premières innovations mécaniques. Beaucoup étaient utilisés dans les bureaux de cartographie gouvernementaux et les universités. Les instruments avec boîtes et manuels d’origine ont une valeur plus élevée. Cela en fait une pièce attrayante tant pour les passionnés de sciences que pour les collectionneurs d’antiquités.

Pied à coulisse en laiton par John Rabone and Sons

Le pied à coulisse en laiton de John Rabone and Sons a été produit à la fin des années 1800 à Birmingham, en Angleterre. Il comportait une échelle mobile permettant de mesurer les dimensions internes et externes. Ces étriers étaient utilisés par les machinistes et les charpentiers lors de l’essor industriel britannique. Les fines gravures et la conception en laiton massif rendent les exemplaires survivants rares. Les prix varient généralement de 250 $ à 700 $ selon la taille et les marques.

Les collectionneurs admirent ces étriers pour leur ingénierie élégante et leur contexte historique. Chaque outil reflète la précision nécessaire dans les premiers métiers de la fabrication. Les pièces originales gravées du nom du fabricant sont particulièrement collectionnables. Beaucoup les exposent comme exemples du savoir-faire industriel britannique. Leur conception pratique et leur construction robuste en font des favoris durables parmi les amateurs d’outils anciens.

Boussole d’arpenteur Gurley

La boussole d’arpenteur Gurley, fabriquée à Troy, dans l’État de New York, au milieu des années 1800, était un outil essentiel pour les arpenteurs-géomètres américains. Doté d’un boîtier en laiton massif et d’un cadran recouvert de verre, il mesurait les roulements avec une précision remarquable. Il était souvent monté sur des trépieds en bois pour une utilisation sur le terrain. Les exemples bien conservés, équipés de trépieds et d’étuis, peuvent atteindre une valeur de 1 000 à 2 500 dollars. Ces boussoles ont été utilisées pour cartographier la frontière américaine en expansion.

Les collectionneurs adorent la boussole Gurley pour son lien avec les débuts de l’histoire de l’arpentage et de l’exploration du pays. Chaque instrument a été soigneusement calibré à la main et marqué du logo de l’entreprise. De nombreuses pièces portent les initiales des géomètres ou des agences qui en étaient autrefois propriétaires. Sa construction solide et ses détails raffinés en font une pièce maîtresse des collections d’outils historiques. En posséder un, c’est comme détenir une relique de l’ère de l’exploration.

Barographe anéroïde Negretti et Zambra

Fabriqué pour la première fois à la fin du XIXe siècle à Londres, le barographe anéroïde Negretti et Zambra était utilisé pour enregistrer la pression atmosphérique au fil du temps. Son mécanisme complexe en laiton fonctionnait avec des graphiques en papier et des stylos à encre pour tracer des lectures continues. Ces instruments étaient utilisés dans les stations météorologiques et à bord des navires pour un suivi précis. Les modèles fonctionnels complets avec dômes en verre peuvent coûter entre 1 200 et 3 000 dollars. Leur beauté et leur élégance mécanique en font un favori des collectionneurs.

Les collectionneurs apprécient le mouvement gracieux du barographe et son importance historique en météorologie. La société londonienne Negretti and Zambra était connue pour ses équipements scientifiques de haute qualité. De nombreux exemples fonctionnent encore parfaitement après plus d’un siècle. La combinaison du laiton poli, du verre et du bois les rend visuellement frappants. Il reste un objet de collection prisé pour ceux qui sont attirés à la fois par la science et l’art.

Cet article a été initialement publié sur Avocat.

Anissa Chauvin