La «taxe de solidarité» devrait augmenter considérablement le 1er mars 2025.
UNDepuis des mois de retard, le gouvernement de la France est sur le point de Augmenter les taxes sur les billets sur les vols aériens vers, depuis ou à l’intérieur du pays dès le mois prochain.
La France a imposé une «taxe de solidarité» (Taxe de Solidarité Sur les billets d’Avion – TSBA) sur les billets d’avion depuis 2006, mais la TBSA devrait augmenter considérablement le 1er mars 2025. Pour les billets de classe économique sur les vols courts en France ou en Europe, la taxe passera par rapport à € € 2,63 à 7,40 €. Pour la classe affaires, la taxe est de 30,90 €. Les vols économiques plus longs verront de nouveaux montants d’impôt allant de 15 € à 40 €, tandis que les affaires et la première classe paieront 120 € par billet.
Les Jets privés paieront le plus, avec des impôts de 2 100 € pour les vols long-courriers.
Les vols vers l’île de Corse et les territoires français d’outre-mer, notamment Mayotte, Guadeloupe, la Guyane française et la Polynésie française seront exemptés des augmentations d’impôts.
Les taxes ont été initialement introduites pour financer des programmes d’aide internationale et ont été prolongés en 2020 pour des raisons environnementales dans l’espoir que les taxes plus élevées entraîneraient une baisse de la demande de voyages en avion et de ses émissions de carbone ultérieures. Maintenant, il s’agit d’une combinaison de préoccupations environnementales et d’un gros déficit budgétaire qui stimule l’augmentation de l’impôt.
L’augmentation avait été proposée à l’origine l’automne dernier, mais a été mise de côté à la suite de l’effondrement du gouvernement Barnier après un vote de non-confiance au début de décembre à l’Assemblée nationale. Un nouveau gouvernement a été nommé fin décembre et a depuis commencé à revenir à une grande partie de la législation déposée par le changement du gouvernement.
Les compagnies aériennes, bien sûr, ne sont pas heureuses. Air France a estimé que l’augmentation leur coûtera 100 millions d’euroset compromettre la position concurrentielle de la France en tant que centre d’aviation, permettant à Air France de perdre des parts de marché contre d’autres concurrents européens. Le transporteur irlandais à bas prix Ryanair a menacé l’automne dernier pour mettre fin au service dans dix aéroports français si l’augmentation d’impôt est finalement adoptée. Ryanair dessert 22 aéroports en France.
Air France avait déjà commencé à percevoir les impôts plus élevés à partir du 24 octobre, mais a suspendu la pratique après l’effondrement du gouvernement en décembre, lorsque la hausse des impôts n’a finalement pas été mise en œuvre par la date limite d’origine. L’État français détient 28% des parents d’Air France Air France-KLM, tandis que les Pays-Bas en détient 9%.
Malgré les manifestations d’Air France, il convient de noter que d’autres pays européens (avec lesquels la France concourt pour le trafic aérien) planifie également des augmentations des impôts des passagers. Le Le Royaume-Uni a proposé une taxe Augmentation réglée pour prendre effet en 2024, avec une nouvelle augmentation annuelle jusqu’en 2026.
L’European Business Aviation Association (EBAA) et la France National Aviation Union (FNAM) ont également condamné l’augmentation des impôts, affirmant que les impôts sur l’aviation sont déjà élevés. Le FNAM a également critiqué le gouvernement pour augmenter les impôts sans étude d’impact et d’impact économique.
Amélie de Montchalin, ministre français des comptes publics, a expliqué que l’augmentation de l’impôt est une mesure de solidarité – essentiellement une taxe de luxe: «Vingt pour cent de la population avec le plus grand revenu est responsable de plus de la moitié de l’argent dépensé pour les voyages aériens.»
De nombreux pays de l’UE prélèvent des taxes sur les passagers aériens. La Belgique, le Danemark et la Bulgarie prévoient d’introduire les taxes. Mais d’autres pays, en particulier l’Espagne, le Portugal et une grande partie de l’Europe de l’Est, continuent de permettre aux passagers aériens de voyager sans taxes similaires ajoutées au coût de leur billet.
Les voyageurs n’auront rien à faire de plus pour payer les impôts; Ils seront collectés dans le cadre des taxes sur les billets que les compagnies aériennes perçoivent dans le prix total des billets.
L’International Air Transport Association (IATA), une Association mondiale du commerce des compagnies aériennes, estime que l’industrie de l’aviation soutient directement un peu moins de 5% du PIB de la France et est responsable de soutenir quelque 1,3 million d’emplois. La France est une base majeure pour le fabricant de l’avion commercial européen Airbus, qui est basé près de Toulouse.