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Dossier Tariq Ramadan : Mises sous écoute des plaignantes, perquisition chez des témoins

Dernière mise à jour : 4 nov. 2020

Après trois ans d’une instruction folle qui signe l’un des plus grands fiascos judiciaires français de ces dernières années, les différents dossiers révèlent des vérités nouvelles. Tous les acteurs devront rendre des comptes de leurs mensonges. C’est aujourd’hui la plainte suisse et son instruction en terre helvétique qui ramène enfin un peu de sérieux et de clarté dans ce sombre dossier de fausses accusations de viol.

Photo Fabrice Coffrini AFP

Lors de la dernière confrontation entre « Brigitte », la plaignante suisse, et Tariq Ramadan, de nombreux éléments à charge contre « Brigitte » sont apparus au grand jour.

Des perquisitions de témoin, du côté de la partie civile, ont été ordonnées, ce qui est extrêmement rare dans de tels dossiers. L’un des témoins centraux pour deux des plaignantes (en Suisse et en France), « DW » a été perquisitionné à son domicile et tout son matériel informatique réquisitionné par la police chargée de l’enquête.

En effet, « Brigitte » confondue par les messages donnés par son propre témoin, « DW », a fini par remettre en question le témoignage et le contenu des  messages que « DW » avait remis à la police.  Au début de l’affaire, elle désignait pourtant « DW » comme étant centrale pour prouver la vérité de son accusation. Les divisions commencent sous fond de mensonges. « DW » est aussi la personne qui a mis en relation « Christelle », plaignante pro-nazi d’extrême droite, avec « Brigitte ». Dans les écrits retrouvés entre « DW » et « Christelle » qui aime citer Hitler, il apparaît clairement que cette dernière mentait depuis le début à « DW » en lui faisant croire qu’elle avait eu des rapports sexuels avec l’intellectuel alors qu’elle ne l’avait encore jamais rencontré. C’est sous anonymat que « Christelle » est rentrée en contact avec « DW » sur des blogs, en 2009 déjà, en lui mentant et en cherchant  à la manipuler.

En France, une des principales juges  en charge du dossier Tariq Ramadan refuse de pousser les investigations et de tirer les conséquences des découvertes de la brigade criminelle. Les plaignantes ont été mises sous écoute et elles parlent de mensonges, de faux témoignages et d’argent. La juge n’en tire aucune conséquence jusqu’à ce jour, contrairement au procureur suisse qui semble déterminé à chercher la vérité dans ce dossier. Et qui cherche trouve.

Il y a fort à parier que, enfin, les prochaines semaines vont apporter leur lot de révélations et de vérités. La Suisse, en comparaison à la France, semble aujourd’hui beaucoup plus soucieuse des Droits de l’Homme. « C’est un très grand soulagement qu’enfin il y ait de vrais actes dans l’instruction pour que la vérité soit établie. Là où l’instruction française a exposé et voulu détruire un homme, l’instruction suisse n’a pas peur de chercher les vraies réponses. Et d’investiguer du côté du traquenard et d’étranges complicités», nous explique une source proche de dossier. Les fausses accusations de viol sont passibles d’un an de prison ferme et de 75´000 euros d’amende. Une bien faible peine pour des accusations et un plan construit, sur des années, pour détruire un homme et faire emprisonner un innocent pour 20 ans. Que ce soit au terme de cette instruction ou devant les Assises, où absolument tout sera publiquement dévoilé, celles et ceux qui ont menti à la justice devront rendre compte de leurs actes.


N.Volgen

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