Même si une comète brillante, visible à l’œil nu, traverse le ciel de la Terre (acclamations, Comète Lemmon!), l’objet le plus célèbre du système solaire à l’heure actuelle est caché de l’autre côté du soleil : le comète interstellaire 3I/ATLAS.
Notre ami interstellaire nous manquera, mais au moins nous aurons toujours les photos. L’image ci-dessus, capturé le 27 août par le télescope Gemini South, géré par la National Science Foundation, au Chili, est peut-être l’image la plus claire que nous ayons jusqu’à présent. Alors que 3I/ATLAS se rapproche du soleil, le rayonnement de notre étoile chauffe la glace sur le corps de la comète (son noyau), provoquant geysers de gaz et de poussière pour tirer vers l’extérieur et former un panache lumineux (un coma) autour de lui. La pression des radiations du vent solaire incessant de notre étoile pousse ce matériau dans une longue queue proéminente orientée à l’opposé du soleil.
Alors que 3I/ATLAS atteint le périhélie cette semaine – à moins de 1,4 unité astronomique, soit 130 millions de miles (210 millions de kilomètres) du soleil, selon la NASA – il peut commencer à libérer du gaz en surmultipliée. Lorsque la comète redeviendra visible aux télescopes début novembre, elle pourrait paraître à la fois plus grande et plus brillante qu’elle n’était apparue il y a deux mois. Instruments au sol, en orbite et même en route vers Jupiter attirera l’attention, faisant de 3I/ATLAS une célébrité spatiale encore plus grande alors qu’il s’éloigne pour toujours de notre système solaire.
L’étude de la comète interstellaire avec toute la gamme des instruments astronomiques de l’humanité pourrait révéler des secrets incalculables sur les confins de notre galaxie et son histoire mystérieuse. En attendant, tout ce que nous pouvons faire est d’attendre, de sentir la chaleur du soleil sur nos visages et de savoir qu’une mine d’informations cosmiques se cache juste de l’autre côté de notre étoile.
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